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LHRH

avec le soutien de la ville de Rouen.
Bourse Impulsion

LHRH, projet artistique sur le devoir de mémoire.

 

 

Contexte :

 

La ville de Rouen, dans son histoire, a été fortement impliquée dans la traite négrière en Normandie. Même s’il est vrai que Le Havre ou Honfleur ont été les ports affrétants les marchandises telles que le café, le sucre, le bois et les esclaves, Rouen a été le soutien économique et financier. 

En 1550, la cité a organisé un événement grandiose pour l’arrivée du roi Henri II et son épouse Catherine de Médicis. Pour leur venue, deux événements ont été reconstituées. Le premier était à l’entrée de la ville, des villages indigènes dans une forêt qui s’apparenterait à la jungle tropicale ont été recréés par des navigateurs déguisés et grimés pour ressembler à des “sauvages”. Au milieu de ce décor, une bataille entre les tribus alliées de la France et celles alliées aux royautés de la péninsule ibérique. Le deuxième événement était une bataille navale sur la Seine entre un vaisseau de la marine portugaise et un navire de la flotte française. Dans les deux cas, le roi a pu assister à un spectacle où le royaume de France est fort et victorieux. 

Le but de ces festivités était de montrer à Henri II comment était le nouveau monde car, durant la période coloniale, aucun souverain n’a traversé l’océan. Les causes sont le temps de la traversée et la peur de laisser le royaume sans surveillance. C’était un moyen de montrer la grandeur et la gloire de la France. De montrer sa place dans le monde.

Description :

Le nom LHRH est composé des initiales de trois villes : LH correspond à Le Havre, R, Rouen et H désigne Honfleur. Cela peut également faire appel à une composition chimique imaginaire. 

45 arbustes, dont le tronc sera couvert d’argile rouge, seraient disposés en triangle sur la place Saint-Sever. Le nombre d’arbuste correspond symboliquement au nombre de bateaux affrétés à Rouen durant la période coloniale (une cinquantaine). Les cargaisons étaient composées aussi de chocolat, de coton, de poivre et de bois bien entendu. Les arbres souhaités sont des hêtres pourpres. Cette essence est extrêmement répandue sur notre continent. L’hêtre pourpre est essentiellement utilisé à des fins décoratives. Par exemple, l’abbaye de Jumièges possède trois grands hêtres pourpres plantés durant XIXe siècle. Leur implantation donne de belles perspective à l’ensemble du parc. Malheureusement l’un d’eux va être abattu cette année. La nature ne répond pas au norme de sécurité. Le feuillage pourpre accentue le propos esthétique et historique.

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